Laissez-moi vous présenter une série que l’on m’a récemment conseillée. Il s’agit de Banshee. Une série qui est terminée, mais que je n’ai pas encore finie moi-même en revanche, donc faites attention avec les spoils ! D’ailleurs je ne spoilerai pas non plus dans cet article. Promis.
Combien de temps vais-je perdre avec cette nouvelle série ?
- 4 saisons
- 10 épisodes par saison
- 1 heure « -ish » par épisode
Le pitch
C’est l’histoire d’un gars qui sort de prison après 15 ans d’enfermement. Visiblement, il est assez colère et n’a qu’une envie : retrouver sa complice de l’époque, qui elle, avait réussi à semer les flics.
Problème numéro 1 : le gars est pourchassé par des types pas commodes.
Problème numéro 2 : lorsqu’il retrouve la fille, il voit qu’elle ne l’a pas attendu et qu’elle vit sa gentille vie de famille, sous un autre nom, avec mari et gamins, dans un petit bled de campagne du nom de Banshee.
Une chose en entraînant une autre, notre gars se trouve également une nouvelle identité : il devient « Lucas Hood », le nouveau shérif de Banshee.

Western moderne, pour adultes
Les personnages sont intéressants, le méchant est hyper charismatique et finalement pas beaucoup plus méchant que le héros (un peu quand même). Et ça c’est assez génial, d’arriver à nous faire parfois aimer, parfois haïr un type aussi impitoyable.
D’ailleurs, c’est violent, brutal, souvent sanguinolent. Le shérif ne respecte pas vraiment la loi, le protocole, les avocats, les mandats, tout ça. C’est juste un gangster avec une étoile dorée épinglée sur son T-shirt. Et même sans la violence, il y a des thèmes abordés, effleurés, qui sont assez dérangeants.
Pour en revenir à la violence, la couleur principale sur cette toile, les bastons sont assez épiques et très bien réalisées (beaucoup mieux chorégraphiées que celles du dernier Jason Bourne, par exemple). Il faut dire que les gars qu’affronte Hood, sont de vrais colosses et que systématiquement, les gentils comme les méchants finissent en vrac après s’être tapés dessus avec toute leur fougue.

Mais tout n’est pas que coups de poings ou de poignards. Il y a pas mal de sexe aussi. Pas autant que dans Californication, mais quand même ! Et c’est d’ailleurs impressionnant comme les filles qui traînent dans les bars de Banshee sont bien roulées.
Enfin, concernant la population de Banshee, nous avons quelques rednecks (mais on pouvait s’y attendre), ainsi que des amish, des Indiens, un procureur à la ramasse, le FBI, des anciens taulards, un riche industriel et… c’est à peu près tout, mais c’est pas mal quand même pour un petit village paumé !
La puissance visuelle et le rythme d’un film
La photographie est très propre, les images sont soignées. La lumière et les plans sont réussis et pas juste beaux, ils sont intelligents. Ils participent à la narration, ils sont « cinématographiques » ! Oui, messieurs-dames.

– J’en sais rien, il délire on dirait.
Ah, et un dernier argument pour vous convaincre d’essayer… Attention, j’y enchaîne les clichés :
On n’est pas dans une série Marvel/Netflix sympa mais hyper lisse, où rien ne doit choquer, rien ne doit déranger. On n’est pas non plus dans une série de type Game of Thrones, peut-être un peu plus « vibrante » mais où le scénario tire en longueur parce qu’on veut vous capturer pour 8 ou 9 saisons.
Non. Là on a 40 heures pendant lesquelles ça complote, ça bastonne, ça saigne, ça tue, ça baise !

Le coffret intégral en Blu-Ray est récemment sorti à la vente. Pour 50€, vous pouvez découvrir tous les recoins de ce petit bled et tous les secrets de ses habitants : http://amzn.eu/g8MtVzJ C’est bientôt Noël, ne manquez pas l’occasion !