Santé, argent, travail, amour, tout ça… dans l’ordre que vous voulez d’ailleurs. Vous noterez qu’en grand romantique j’ai placé l’argent avant l’amour. C’est pas de ma faute, c’est l’URSSAF et la CIPAV qui m’ont traumatisé et transformé !

Voilà, il m’aura fallu presque une semaine pour trouver de la matière à écrire un article intéressant autour du thème « bonne année ». Déjà on peut commencer par répéter ce qui a été dit en long en large et en travers : 2016 a été une année beaucoup trop longue !
C’est vrai, mais surtout parce qu’il s’agissait d’une année bissextile. Pour le reste, l’avalanche de mauvaises et tristes nouvelles — que je ne vais pas énumérer, c’est pas l’objet —, permettez-moi de vous mettre l’eau à la bouche avec ce que nous prépare 2017 :
2017 va être nulle
En politique et en économie, ça va être un mix de désastre et de grosse poilade. Avec un Président des États-Unis pas mal ahuri — ou il le joue bien —, une Grande-Bretagne qui s’en va dans l’inconnu et nous-mêmes qui allons aussi avoir notre nouveau dirigeant, sans doute un peu con. Honnêtement je n’ai pas vraiment de candidat adoré ou détesté, mais, quel que soit le vainqueur — il ou elle, n’est-ce pas —, je ne suis pas sûr que l’on soit engagé dans une meilleure dynamique qu’il y a cinq ans. Pensez-vous que l’on vous prend moins pour des cons ? On est bien d’accord !
Évidemment, nous aurons partout sur Terre notre lot de gens désespérés qui revendiqueront des trucs dans le sang et les flammes. Avec leurs cortèges de médias s’empressant d’abreuver le bon peuple de terreur en diffusant pendant des jours et des jours, les images glaciales de ces tragédies. Ça fonctionne aussi pour les catastrophes naturelles : chaînes télé et « spectateurs » à l’affut de ces drames pour que nous puissions nous dire que nos problèmes personnels ne sont finalement pas si graves que ça. D’autres pourront même faire les intéressants lors des discussions entre amis/collègues : « Tu te rends compte, je suis allé là-bas en vacances il y a deux ans ! J’ai eu sacrément du bol ! »
Bon, j’arrête. J’arrête d’être cynique, parce que ça ne se voit pas, mais le message que je voulais transmettre est un message d’espoir :
Ne disons plus que 2016 était une année de merde. Nous avions dit pareil avec 2015 et 2014 et l’on risque de dire la même chose avec 2017. Concentrons-nous plutôt sur les bonnes nouvelles de l’an dernier.
Il y a eu de bonnes choses en 2016
- les JO de RIO étaient vraiment bien : la France ne s’est pas humiliée, les boxeurs nous ont émus, Usain Bolt — Il n’est pas Français, mais on s’en fout — nous a bien fait rire.
- L’Euro 2016 a été plutôt sympa. Ça a été l’occasion de voir tous ces gens célébrer, vibrer autour de quelque chose d’aussi simple que des types qui mettent des balles dans des buts. On a peut-être perdu contre le Portugal, mais c’est cool pour le Portugal et on aura vécu une sacrée aventure quand même !
- Les lanceurs spatiaux d’Elon Musk sont désormais capables de revenir sur Terre et même de se poser sur des petites plateformes flottantes en mer.
- La réalité virtuelle dans les jeux vidéo commence à prendre forme. Et c’est extra !
- L’intelligence artificielle progresse à pas de géants, elle arrive à battre le champion du monde du jeu de Go.
- Les voitures autonomes aussi fonctionnent plutôt bien, avec plus de deux milliards de kilomètres parcourus en mode conduite automatique par les usagers de Tesla.
- On a enfin un vrai vaccin contre Ebola.
Bref.
Vive 2017
Tout ça pour dire, nous aurons aussi notre lot de bonnes nouvelles pour cette année qui commence. De grands évènements annoncés par Pujadas et consorts, mais également nos belles surprises personnelles.
Ce que je vous souhaite pour 2017, c’est donc de profiter de ces bons moments à venir, ne pas trop se focaliser sur les mauvaises nouvelles comme la société aimerait qu’on le fasse. Ne pas trop déprimer, se laisser abattre. Voyons toutes ces victoires au quotidien. Apprécions-les. Soyons des rêveurs optimistes et déchirons nos ordonnances de Prozac ! Bonne année à tous.